Les forces de frottement anormales sous l’acromion vont d’abord irriter la bourse sous-acromiale : c’est le stade de “bursite”, puis entraîner une souffrance progressive des tendons : c’est le stade de “tendinopathie”.
L’évolution se fera peu à peu vers des fissurations intratendineuses qui vont détériorer la coiffe :
La douleur est toujours présente ; elle peut se manifester seulement aux mouvements, notamment pour tous les mouvements amenant le bras en hauteur. Elle peut s’accompagner d’une sensation “d’accrochage” douloureux lorsque le bras passe l’horizontal, ce qui définit le “conflit sous-acromial”.
Mais la douleur peut devenir permanente, de rythme inflammatoire et augmentée la nuit.
Une limitation de mobilité peut être associée, parfois très importante bloquant tous les mouvements : c’est la capsulite rétractile.
À la consultation, votre chirurgien va apprécier la fonction de votre épaule ; on recherchera d’abord une raideur, et des signes de conflit traduisant la souffrance de la coiffe sous l’acromion (tests de Neer, de Yocum, d’Hawkins), et une perte de force de l’épaule.
Des examens complémentaires vont évaluer le retentissement de la tendinopathie :
Pour une tendinopathie non rompue, le traitement sera toujours médical en première intention :
Cette rééducation sera efficacement complétée par le patient lui-même qui réalisera tous les jours des mouvements d’auto-entretien de son épaule.
Plusieurs mois peuvent être nécessaires pour obtenir un résultat stable. Malgré tout, en l’absence d’amélioration significative au-delà de six mois, un geste chirurgical peut être discuté ; ce geste réalisé sous arthroscopie consiste à élargir l’espace sous acromial en rabotant l’acromion et à réaliser une éventuelle ténotomie du biceps.
Acromioplastie (cliquez pour relire la vidéo)
• Votre départ se fera le lendemain de l’intervention, après avoir réalisé une radiographie de contrôle. Nous vous remettrons les différents documents et ordonnances nécessaires, ainsi qu’un arrêt de travail et un rendez-vous de contrôle fixé au bout d’un mois.
• Les suites de l’intervention :
Les troubles peuvent s’installer progressivement ou au contraire être déclenchés par un traumatisme qui sera plus ou moins violent :
• À la consultation, le chirurgien va d’abord apprécier le retentissement de la rupture sur votre épaule : évaluation d’une raideur, d’une perte ou non de mobilité ou de force, de douleurs lors de certains mouvements. On réalisera des tests pour évaluer la fonction des tendons (tests de Jobe, de Patte et de Gerber). Cet examen permet déjà de se faire une idée assez précise de la tolérance de la rupture et d’orienter son traitement.
• Des examens complémentaires vont évaluer l’importance de la rupture :
• Ce bilan permettra d’orienter le traitement qui ne sera pas systématiquement chirurgical. On tiendra compte d’un certain nombre de facteurs :
• En l’absence de chirurgie, la rééducation a une importance capitale. Elle permettra d’assouplir l’épaule si besoin, et surtout de renforcer les muscles qui fonctionnent encore pour améliorer le centrage de la tête humérale. Une infiltration pourra être discutée en complément en cas de douleur inflammatoire.
Une rééducation bien adaptée permet volontiers de retrouver une épaule complètement mobile et indolore.
• Si une décision chirurgicale est retenue, elle consistera à réparer les lésions le plus complètement possible par une technique arthroscopique. Certaines lésions ne sont pas réparables mais échappent au traitement médical : elles pourront bénéficier soit d’un geste palliatif sous arthroscopie, soit d’une prothèse inversée en cas d’omarthrose excentrée.
Réparation du sus épineux (cliquez pour relire la vidéo)
• Votre départ se fera le lendemain de l’intervention, après avoir réalisé une radiographie de contrôle. Nous vous remettrons les différents documents et ordonnances nécessaires, ainsi qu’un arrêt de travail et un rendez-vous de contrôle fixé au bout de 6 semaines.
• Les suites de l’intervention :