Cette articulation comporte 2 unités différentes :
- – l’une dédiée à la flexion – extension, entre la trochlée de l’humérus et l’olécrâne,
- – l’autre dédiée à la pro supination qui permet les mouvements de rotation du poignet (c’est-à-dire le mouvement des “marionnettes”) ; cette articulation a 2 éléments, l’une entre le condyle huméral et la tête radiale, l’autre entre la tête radiale et une petite surface située sur le cubitus :
Pourtant, le coude a une grande stabilité et les luxations sont beaucoup plus rares qu’au niveau de l’épaule, elles nécessitent en général un traumatisme plus important :
- – l’articulation est d’abord entourée d’une capsule articulaire qui protège et nourrit le cartilage
De nombreux muscles entourent et protègent cette articulation surtout en avant : ce sont les muscles permettant la flexion (biceps, brachial antérieur, long supinateur et épitrochléens) ; en arrière, c’est le triceps qui permet l’extension associé aux épicondyliens :
Là encore, la défaillance de ces différentes structures sera responsable de diverses pathologies du coude :
- – les fractures, qui désorganisent les surfaces articulaires
- – l’arthrose, qui est plutôt rare et source de douleurs plus que d’enraidissement
- – les lésions des ligaments, responsables des luxations traumatiques mais aussi parfois d’une instabilité spontanée chez les gens hyperlaxes
- – les lésions tendineuses, souvent liées à une hypersollicitation (épicondylite et épitrochléite) mais aussi à un traumatisme dont le tendon du biceps est la principale victime.